Comme toutes les professions, le métier de sophrologue a des atouts et des contraintes.
Vous souhaitez vous lancer dans cette activité ?
Afin de vous aider à faire le bon choix, découvrez tous les avantages et inconvénients de la profession.
Depuis quelques années, on assiste à un véritable engouement pour les médecines douces dû à un stress croissant dans notre vie quotidienne.
De plus, avec la démocratisation de la sophrologie et de par son utilisation dans le milieu médical, de plus en plus de personnes se tournent vers ce professionnel.
Aujourd’hui, le sophrologue est le praticien le plus prisé du secteur bien-être.
Ainsi, cette activité offre de nombreuses opportunités, notamment pour les personnes en reconversion professionnelle.
Certains sophrologues font le choix de s'installer à leur compte en pratiquant cette activité à leur domicile ou à celui de leurs clients, ou bien en ouvrant leur propre cabinet ou en le partageant avec d’autres praticiens.
Le statut indépendant offre de la liberté (dans leur planning, dans le choix de leurs prestations et dans leur prise de décisions...) et de l’autonomie aux professionnels.
D’autres sophrologues travaillent à temps plein ou en parallèle de leur activité libérale, en entreprise, dans un hôpital, dans une clinique, dans un EHPAD ou dans un centre de bien-être…
Se lancer en indépendant et/ou exercer en tant que salarié sont autant d’opportunités professionnelles qui se présentent aux candidats.
Comme nous venons de le voir, le métier de sophrologue peut s’exercer dans des lieux et contextes très divers :
Dans le cadre de séances individuelles ou collectives, le sophrologue intervient pour :
Les clients du sophrologue sont donc très différents :
La diversité des profils et des problématiques des clients en font un métier passionnant.
Le sophrologue fait partie de ces professionnels qui sont en contact permanent avec les clients.
Ainsi, ses compétences humaines et relationnelles deviendront vite un atout pour ce poste.
En France, le métier de sophrologue peut être exercé sans qualification ou diplôme spécifique ; ce qui en fait un avantage non négligeable pour tous les candidats souhaitant entreprendre une reconversion professionnelle.
Néanmoins, le métier de sophrologue ne s’improvise pas. Pour obtenir de solides connaissances et pour bénéficier d’une certaine crédibilité auprès de vos futurs clients ou employeurs, nous vous conseillons de suivre une formation professionnelle en sophrologie.
Au cours de votre apprentissage (si vous choisissez le cursus complet), les thèmes suivants seront abordés : la psychologie, l’hypnose, la réflexologie plantaire, les Fleurs de Bach, l’acupuncture, l’homéopathie, les techniques de relaxation et de respiration… Un module est d’ailleurs entièrement consacré à l’installation en tant que sophrologue. La validation de formation débouche sur une certification professionnelle reconnue dans le domaine.
Bien que la plupart des sophrologues soient des femmes (87%) de plus de 40 ans (76%), ce métier peut être exercé par tous.
Selon l’Union nationale des professions libérales, beaucoup de personnes deviennent sophrologues après une reconversion.
Certains professionnels auront travaillé dans le domaine de la santé en tant qu’infirmière, sage-femme ou ostéopathe, tandis que d’autres se réorienteront après un parcours professionnel dans les ressources humaines ou dans la communication par exemple.
De la même façon, l’âge n’est pas un élément déterminant et l’on peut envisager de devenir sophrologue à tout âge.
Un autre avantage est la richesse des missions du sophrologue. Tourné vers l’Humain, il contribue à mettre en valeur le potentiel des individus. La rencontre avec de nouvelles personnes et l’aide apportée par son savoir en fait une profession enrichissante.
Il correspondra sans doute à vos valeurs personnelles et à votre recherche personnelle d'harmonie.
Comme toutes les professions libérales, la rémunération dépend de l'activité du praticien et par conséquent de sa notoriété et de sa capacité à trouver de nouveaux clients.
Néanmoins, elle reste peu élevée pour un sophrologue indépendant en début d’activité.
Comme toute activité en libéral, il faut compter environ deux ans pour commencer à avoir une clientèle récurrente et ainsi en vivre. Pendant cette période, il faut communiquer : créer un site Internet, faire de la publicité, se faire connaître auprès de prescripteurs et surtout compter sur le bouche à oreille.
Bien sûr, le temps d’installation est très variable d’un professionnel à l’autre. Certains accueillent une quinzaine de clients par semaine après six mois d’activité tandis que d’autres continuent avec moins d’une dizaine au bout d’un an.
L’emploi du temps d’un sophrologue libéral est aléatoire d’un jour à l’autre.
De plus, les amplitudes horaires de travail sont larges compte tenu que le praticien accueille souvent des salariés après leur journée de travail ou bien le samedi.
En France, la sophrologie est une profession reconnue et enregistrée auprès des organismes de l’Etat. Néanmoins, elle n’est pas réglementée par la loi. C'est pourquoi il est crucial de sélectionner un organisme de formation délivrant une certification professionnelle de sophrologue.
Par conséquent, le sophrologue n’est pas considéré comme un professionnel de santé et les soins prodigués ne font donc pas l’objet de prise en charge par la Sécurité sociale ; ce qui limite les clients. En contrepartie, de plus en plus de complémentaires de santé incluent un forfait de médecine douce dans leurs contrats.
Cette liste d’avantages et d‘inconvénients du métier de sophrologue est terminée mais n’est bien évidemment pas limitative.
Si vous êtes convaincu(e) que ce métier vous correspond, nous vous proposons de suivre notre formation sophrologie à distance.
