Spécialiste des formations en mode et beauté, bien-être et coaching
01.56.95.46.30
La certification Qualité a été délivrée au titre de la catégorie: Actions de Formation
MENU

Comment prendre soin de son microbiote

Bien-être
Microbiote
Retour aux aticles

Prendre soin de son microbiote devient essentiel quand on sait que notre tube digestif abrite pas moins de 1013 (10 000 milliards) micro-organismes, soit autant que le nombre de cellules qui constituent notre corps . Cet écosystème invisible, parfois appelé flore intestinale, pèse jusqu'à 2 kg et rassemble plus de 100 000 milliards de micro-organismes. En effet, le microbiote intestinal est particulièrement riche et varié, comptant environ 1014  soit 100 000 milliards de micro-organismes chez l'adulte.

La santé de ce « deuxième cerveau » influence directement notre bien-être général. Des recherches récentes montrent que des déséquilibres dans cet écosystème, appelés "dysbioses", peuvent contribuer au développement de nombreuses pathologies telles que l'obésité, le diabète de type 2, le syndrome du côlon irritable, les troubles du spectre autistique, l'anxiété ou encore la dépression. Par ailleurs, des animaux élevés sans microbiote ont des besoins énergétiques 20 à 30% supérieurs à ceux d'un animal normal, ce qui souligne son rôle fondamental dans notre métabolisme.

Il apparaît donc nécessaire d'être aux petits soins avec nos micro-organismes pour que la symbiose soit préservée. Comment améliorer son microbiote au quotidien ? Quels sont les aliments à privilégier pour avoir un bon microbiote intestinal ? Cet article explore les conseils d'un gastro-entérologue pour comprendre et prendre soin de son microbiote intestinal, notamment à travers l'alimentation et des habitudes de vie favorables à cet allié précieux de notre santé.

Prendre soin de son microbiote, c’est bien plus qu’une tendance : c’est un pilier essentiel pour maintenir un équilibre global de santé.

Avec la formation de naturopathe de Koréva Formation, apprenez à analyser les déséquilibres, à conseiller sur l’alimentation, et à mettre en place des programmes personnalisés pour optimiser la vitalité et le bien-être.

Comprendre le microbiote intestinal

Le monde microscopique qui habite notre intestin fascine de plus en plus les scientifiques. Pour prendre soin de son microbiote efficacement, il faut d'abord comprendre ce qu'il est et comment il fonctionne.

Qu'est-ce que le microbiote ?

Le microbiote intestinal, également appelé flore intestinale, désigne l'ensemble des micro-organismes qui peuplent notre tube digestif. Cette communauté comprend principalement des bactéries, mais aussi des virus, des champignons (incluant des levures) et même des parasites [1]. Il s'agit d'un véritable écosystème vivant, représentant un exemple parfait de mutualisme où différents organismes coopèrent pour un avantage mutuel [2].

En termes quantitatifs, ce monde invisible est impressionnant. Notre microbiote intestinal se compose d'environ 10 000 milliards de bactéries, soit plus que le nombre de cellules contenues dans notre organisme [2]. Dans un seul gramme de matière fécale, on trouve autant de micro-organismes que d'habitants sur Terre [3] ! Au total, le poids de ces micro-organismes atteint 1 à 2 kg [4].

La diversité de cet écosystème est tout aussi remarquable. Les chercheurs ont identifié environ un millier d'espèces bactériennes différentes dans l'intestin humain [5]. Plus précisément, chaque adulte abrite entre 800 et 1000 espèces différentes de bactéries, dont la majorité est bénéfique pour la santé [2].

Où se trouve-t-il dans le corps ?

Bien que notre corps héberge plusieurs microbiotes distincts (peau, bouche, vagin, poumons), le microbiote intestinal reste le plus peuplé d'entre eux [5]. Il est principalement localisé dans l'intestin grêle et le côlon, réparti entre la lumière du tube digestif et le biofilm protecteur formé par le mucus intestinal [5].

Sa distribution n'est pas homogène. Dans l'estomac, milieu oxygéné et acide, on trouve seulement 10 à 1 000 bactéries par millilitre [5]. L'intestin grêle, où l'acidité et l'oxygène diminuent progressivement, contient entre 10 000 et 10 millions de bactéries par millilitre [5]. C'est dans le côlon, environnement sans oxygène ni acidité, que la concentration atteint son maximum avec 10 à 10 000 milliards de bactéries par millilitre [5].

La densité du microbiote intestinal est donc minimale dans l'estomac et maximale dans le côlon [2]. Cette répartition s'explique notamment par les conditions spécifiques de chaque zone du système digestif.

Pourquoi est-il unique à chacun ?

Une caractéristique fascinante du microbiote intestinal est son unicité. À l'instar d'une empreinte digitale, chaque individu possède un microbiote qui lui est propre [5]. Cette singularité est déterminée initialement par notre ADN [6], puis façonnée par de nombreux facteurs environnementaux.

Dès la naissance, le mode d'accouchement joue un rôle déterminant. Un enfant né par voie basse est colonisé par les bactéries vaginales, fécales et cutanées de sa mère, tandis que la césarienne expose le nouveau-né à un environnement microbien différent [3].

Par la suite, l'alimentation devient le facteur majeur influençant la composition du microbiote, depuis le choix du type d'allaitement jusqu'aux habitudes alimentaires à l'âge adulte [4]. D'autres facteurs comme le stress, les antibiotiques et les polluants peuvent également modifier cet équilibre [3].

Parmi les 160 espèces de bactéries que comporte en moyenne le microbiote d'un individu sain, seule la moitié est communément retrouvée d'un individu à l'autre [5]. Néanmoins, il existerait un socle commun de 15 à 20 espèces présentes chez tous les êtres humains, responsables des fonctions essentielles du microbiote [5].

Cette unicité explique pourquoi les approches standardisées pour améliorer son microbiote doivent être adaptées à chaque personne. Comprendre cette individualité est donc fondamental pour prendre soin efficacement de son microbiote intestinal.

Comment se forme le microbiote dès la naissance

La constitution du microbiote intestinal est un processus fascinant qui débute dès les premiers instants de vie. Cette colonisation microbienne précoce influence profondément notre santé future.

Transmission maternelle et accouchement

Le tube digestif du fœtus est totalement stérile pendant la grossesse. La première rencontre entre le nourrisson et les micro-organismes se produit au moment de l'accouchement [7]. Cette rencontre initiale diffère considérablement selon le mode de naissance.

Lors d'un accouchement par voie basse, le nouveau-né entre en contact avec les bactéries vaginales et fécales de sa mère. Ces micro-organismes colonisent alors le bébé via son nez, ses yeux, ses oreilles, sa bouche et sa peau, pour progressivement peupler son tube digestif [7]. Contrairement aux idées reçues, des recherches récentes révèlent que le microbiote intestinal des bébés nés par voie naturelle provient essentiellement de l'intestin maternel, et non du vagin [2].

En revanche, lors d'une césarienne (qui concerne près d'une naissance sur cinq en France [7]), cette transmission est perturbée. Les premiers micro-organismes qui colonisent le tube digestif du bébé proviennent alors de la peau de la mère, du personnel soignant et de l'environnement hospitalier [7]. Ces différences initiales peuvent avoir des conséquences durables - les nourrissons nés par césarienne présentent des niveaux faibles ou inexistants de bactéroïdes, des bactéries importantes pour le système immunitaire, et cette différence persiste souvent après 9 mois [2].

Rôle de l'allaitement

L'allaitement maternel joue un rôle crucial dans le développement du microbiote. Le lait maternel n'est pas stérile comme on pourrait le penser, mais contient plus de 700 espèces de microbes [8]. Il est également riche en oligosaccharides, sucres spécifiques qui agissent comme des prébiotiques, favorisant la croissance des bactéries bénéfiques [9].

Pendant le premier mois de vie, chez les bébés recevant au moins 75% de leur alimentation par allaitement, environ 30% des bactéries présentes dans leur intestin proviennent directement du lait maternel et 10% de la peau aréolaire [9]. Plus l'allaitement se prolonge, plus le microbiote intestinal de l'enfant ressemble à celui de sa mère [9].

Le mode d'allaitement lui-même a son importance. L'allaitement direct au sein favorise davantage les Bifidobacterium (bactéries impliquées dans la maturation du système immunitaire) comparé au lait tiré [10]. Les enfants nourris avec des préparations infantiles développent quant à eux un microbiote plus diversifié mais potentiellement moins protecteur [11].

Influence de l'environnement et des antibiotiques

Plusieurs facteurs environnementaux modulent le développement du microbiote infantile. Les antibiotiques, fréquemment utilisés lors des césariennes, ont un impact majeur. Des études montrent que l'exposition aux antibiotiques dans les 48 premières heures de vie peut perturber la composition du microbiote pendant au moins 24 mois, avec une diminution significative des Bifidobactéries bénéfiques [12].

La pollution atmosphérique influence également ce développement microbien. Une étude menée auprès de 103 enfants californiens a révélé que plus les nourrissons sont exposés à la pollution pendant leurs six premiers mois, plus la structure de leur microbiote est altérée [13]. Les microbiotes des bébés les plus exposés contenaient davantage de Dialister et Dorea, deux genres bactériens associés à l'inflammation [13].

D'autres éléments du quotidien ont leur impact : l'utilisation hebdomadaire de produits détergents dans la maison peut altérer le microbiote des enfants, tandis que la présence d'animaux domestiques, particulièrement les chiens, peut l'influencer positivement [8].

Comprendre ces mécanismes de formation précoce est essentiel pour savoir comment prendre soin de son microbiote intestinal tout au long de la vie.

Les fonctions essentielles du microbiote intestinal

Au-delà de sa simple présence dans notre corps, le microbiote intestinal exerce des fonctions cruciales pour notre santé quotidienne. Véritable "organe fonctionnel", il travaille en symbiose avec notre organisme pour assurer notre bien-être.

Digestion et assimilation des nutriments

Le microbiote intestinal joue un rôle déterminant dans notre digestion. Il décompose des aliments complexes que notre corps est incapable de digérer seul, notamment les fibres végétales comme la pectine et certains amidons présents dans les fruits, légumes et céréales [14]. Ce processus métabolique peut fournir jusqu'à 10% des besoins énergétiques humains [15].

En effet, notre microbiote stimule la décomposition grâce à des enzymes digestives spécifiques. La fermentation des fibres non digestibles produit des acides gras à chaîne courte (AGCC) qui servent non seulement de source d'énergie, mais influencent également la fonction musculaire intestinale [16]. Par ailleurs, les enzymes du microbiote contribuent à optimiser l'absorption des nutriments et à réguler les taux sanguins de glucose et de cholestérol [16].

Soutien du système immunitaire

L'intestin constitue le principal réservoir de cellules immunitaires de l'organisme [5]. Dès les premières années de vie, le microbiote « éduque » notre système immunitaire à distinguer les espèces bactériennes amies des pathogènes [14].

Des études comparatives entre animaux conventionnels et animaux dépourvus de microbiote (axéniques) ont démontré l'influence cruciale du microbiote sur le développement immunitaire. Les souris axéniques présentaient de nombreuses anomalies au niveau du système immunitaire intestinal, mais également au niveau de la rate et des ganglions lymphatiques [4]. Le microbiote participe également aux fonctions barrières de l'épithélium, assurant une protection efficace contre la colonisation par des bactéries pathogènes [4].

Production de vitamines et métabolites

Notre microbiote intestinal est une véritable usine biochimique. Il synthétise certaines vitamines essentielles comme la vitamine K et plusieurs vitamines du groupe B [17]. Fait remarquable, les enzymes clés nécessaires à la formation de la vitamine B12 ne se trouvent que dans les bactéries, pas chez les plantes et les animaux [16].

D'autre part, les bactéries intestinales transforment les fibres alimentaires en métabolites bénéfiques comme le butyrate, principal carburant des cellules du côlon [15]. Ces composés renforcent la barrière intestinale et possèdent des propriétés anti-inflammatoires [15].

Lien avec le cerveau et l'humeur

Le microbiote communique constamment avec notre cerveau via l'axe intestin-cerveau, un réseau bidirectionnel utilisant trois voies principales : neuronale (principalement le nerf vague), endocrinienne et immunitaire [18]. Cet axe influence notre comportement, nos émotions et même notre mémoire [18].

Fait étonnant, les cellules intestinales produisent plus de 90% de la sérotonine présente dans le corps [18], ce neurotransmetteur régulant l'humeur et les sentiments de bonheur. Des recherches récentes ont démontré qu'un déséquilibre du microbiote peut provoquer un effondrement de certains métabolites responsables d'états dépressifs [19]. De plus, des fragments bactériens peuvent agir directement sur l'hypothalamus, centre nerveux gérant des fonctions vitales comme la température corporelle et la faim [20].

Pour prendre soin de son microbiote intestinal efficacement, il est donc essentiel de comprendre ces fonctions fondamentales qui soutiennent notre santé globale.

Les causes fréquentes de déséquilibre (dysbiose)

Notre microbiote intestinal, véritable écosystème vivant, peut facilement basculer dans un état de déséquilibre appelé dysbiose. Ce dérèglement fragilise notre santé digestive et globale. Plusieurs facteurs quotidiens menacent cette harmonie microbienne.

Alimentation déséquilibrée

L'alimentation moderne représente l'une des principales menaces pour l'équilibre du microbiote. Les régimes trop riches en graisses et en sucres, trop pauvres en fibres ont considérablement augmenté l'incidence de maladies métaboliques comme le diabète et l'obésité [21][3]. Une étude européenne menée auprès de 1990 participants a démontré qu'une alimentation peu variée et déséquilibrée entraîne un appauvrissement du microbiote et favorise l'apparition du diabète de type 2 [3]. Par ailleurs, les chercheurs ont observé que plus l'apport en fibres est important, plus la diversité bactérienne est riche, rendant le microbiote plus stable et équilibré [1].

Stress et manque de sommeil

Le stress chronique perturbe profondément l'équilibre du microbiote en favorisant l'inflammation locale et systémique [22]. Cette perturbation affecte le dialogue entre système immunitaire et microbiote, favorisant l'expansion de certaines souches bactériennes au détriment d'autres [22]. De même, les troubles du sommeil et le microbiote entretiennent une relation bidirectionnelle : tandis qu'un appauvrissement de la flore bactérienne entraîne une baisse de la durée du sommeil, des troubles chroniques du sommeil provoquent, à leur tour, une dysbiose [23]. Des études ont notamment révélé que les insomniaques présentent une réduction des bactéries produisant du butyrate, molécule essentielle pour un sommeil réparateur [24].

Antibiotiques et médicaments

Les traitements antibiotiques réduisent significativement la qualité et la quantité du microbiote sur plusieurs jours à plusieurs mois [25]. Si certaines espèces bactériennes se rétablissent naturellement, d'autres disparaissent définitivement, conduisant à une perte de diversité microbienne [26]. Les conséquences peuvent être considérables : les nourrissons exposés aux antibiotiques avant l'âge d'un an présentent 5,5 fois plus de risque de développer une maladie inflammatoire chronique de l'intestin [26]. D'autres médicaments comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les inhibiteurs de la pompe à protons peuvent également perturber l'équilibre microbien intestinal [6].

Polluants et additifs alimentaires

Les émulsifiants, additifs alimentaires largement utilisés dans l'industrie agroalimentaire, altèrent le microbiote intestinal et son interaction avec l'appareil digestif [27]. Ces substances entraînent une inflammation intestinale chronique et des dérégulations métaboliques [27]. En outre, les microplastiques, pesticides, nanoparticules et même particules fines contenues dans l'air affectent négativement notre microbiote [28]. Des travaux récents montrent que ces substances, que l'on pensait relativement inertes, perturbent l'écosystème intestinal avec des conséquences potentiellement graves pour la santé [28].

Comment améliorer son microbiote au quotidien

Après avoir compris l'importance de cet écosystème microscopique, voyons maintenant les stratégies pratiques pour favoriser son équilibre.

Adopter une alimentation riche en fibres

Les fibres constituent la véritable « essence » du microbiote intestinal. Elles nourrissent les bonnes bactéries qui forment une chaîne de dégradation où chaque espèce joue un rôle spécifique [1]. Plus l'apport en fibres est important, plus la diversité et le nombre d'espèces bactériennes augmentent, rendant le microbiote plus stable [1]. La dégradation des fibres produit des acides gras à chaîne courte (AGCC) qui protègent notre santé en régulant les processus inflammatoires et en limitant la prolifération des cellules cancéreuses dans le côlon [1]. Un apport de 30 g de fibres quotidiennes est recommandé pour maintenir l'équilibre du microbiote [29].

Consommer des aliments fermentés

Les aliments fermentés comme le yaourt, le kéfir, la choucroute crue et le kombucha sont naturellement riches en probiotiques [30]. Ils apportent des micro-organismes vivants qui augmentent la diversité du microbiote [30]. Par ailleurs, le processus de fermentation génère des métabolites bénéfiques pour notre santé intestinale [30]. Des études ont montré que la consommation régulière d'aliments fermentés entraîne une diversification du microbiote et une diminution des protéines pro-inflammatoires dans le sang [31].

Limiter les produits ultra-transformés

Les aliments transformés perturbent profondément l'équilibre du microbiote intestinal [32]. Ces produits, généralement pauvres en fibres et riches en additifs, favorisent la croissance de bactéries nuisibles au détriment des bonnes bactéries [33]. Ainsi, il est recommandé de limiter leur consommation à moins de 20% de l'alimentation totale [32]. Privilégiez plutôt une alimentation composée d'aliments bruts et peu transformés pour préserver la richesse de votre flore intestinale [34].

Pratiquer une activité physique régulière

L'activité physique modifie favorablement la composition du microbiote intestinal. Il suffit de pratiquer au moins 2 h 30 d'activité par semaine pour obtenir un bénéfice intestinal, même si l'intensité reste modérée [35]. Chez les personnes de poids normal, cette pratique régulière augmente notamment les Actinobacteria, groupe de bactéries bénéfiques pour la santé cardiométabolique [35]. Le sport facilite également l'absorption des nutriments par l'intestin et améliore la digestion [36].

Utiliser des probiotiques ciblés

Les probiotiques peuvent compléter une alimentation équilibrée, notamment lors de périodes de déséquilibre. Chaque souche possède des propriétés spécifiques et doit être choisie selon les besoins individuels [37]. Des recherches récentes ont identifié des bactéries prometteuses comme Faecalibacterium, dont la présence est associée à une meilleure santé intestinale et métabolique [38]. Pour optimiser leur efficacité, les probiotiques peuvent être associés à des prébiotiques, créant ainsi une synergie bénéfique pour l'écosystème intestinal [39].

Conclusion

Prendre soin de son microbiote intestinal s'avère donc essentiel pour maintenir une santé optimale. Ce véritable écosystème microscopique influence considérablement notre digestion, notre système immunitaire, notre humeur et même notre métabolisme. La formation du microbiote dès la naissance, puis sa diversification tout au long de la vie constituent des étapes cruciales dans notre développement.

Néanmoins, notre mode de vie moderne menace constamment cet équilibre fragile. Les régimes alimentaires déséquilibrés, le stress chronique, la prise d'antibiotiques et l'exposition aux polluants contribuent tous à l'appauvrissement de notre flore intestinale. Heureusement, plusieurs stratégies efficaces permettent de restaurer et maintenir un microbiote sain.

Premièrement, l'adoption d'une alimentation riche en fibres favorise la diversité bactérienne. Deuxièmement, la consommation régulière d'aliments fermentés apporte des probiotiques naturels bénéfiques. Parallèlement, la réduction des produits ultra-transformés limite les perturbateurs potentiels. L'activité physique joue également un rôle significatif dans l'équilibre microbien intestinal.

Chaque personne possède un microbiote unique, comparable à une empreinte digitale. Cette singularité explique pourquoi certaines approches fonctionnent différemment selon les individus. À l'évidence, une démarche personnalisée s'impose pour optimiser la santé de notre « deuxième cerveau ».

Au fil des recherches, les scientifiques découvrent chaque jour davantage l'impact profond du microbiote sur notre bien-être global. La santé intestinale apparaît désormais comme un pilier fondamental de la médecine préventive. Finalement, prendre soin de ces milliards de micro-organismes qui nous habitent revient à prendre soin de soi-même, dans une symbiose parfaite qui témoigne de l'incroyable intelligence du corps humain.

Téléchargez gratuitement le guide des formations
Recevez les programmes complets et les modalités des formations en mode et beauté, bien-être ou coaching.
Recevoir la documentation
Vous souhaitez être accompagné ?
Un conseiller pédagogique vous rappelle et étudie gratuitement avec vous votre projet.
01 56 95 46 30
Abonnez-vous à notre newsletter
Vous souhaitez recevoir gratuitement et sans engagement nos conseils sur la formation à distance, invitations à des forums, e-conférences…

Ces articles peuvent aussi vous intéresser

Télechargez votre Documentation gratuite